• HISTOIRE RESUMEE DE LA NAISSANCE DU FOOTBALL

     

    Sommaire de cet Article

    Les origines la Naissance

    Le Football Association

    La Cup

    Les Matches inernationaux

    Professionalisme et League Anglaise

    L'internatinal Board

    Le Football en France

    Le premier Championnat de France

    Naissance de la Fédération Française

    L'Equipe de France

    La FIFA

    La Coupe de France

     

    Les origines, la naissance :<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     

    Le Football que nous connaissons est né vers la fin du 19ème siècle. Cependant ses origines supposées se perdent dans la nuit des temps.<o:p></o:p>

    Dans toutes les civilisations la « balle » a laissé une trace indélébile. Nous avons hérité de témoignages venus de Chine, datant de l’époque de Confucius ou d’Egypte de l’époque Pharaonique.

     <o:p></o:p>

    D’une civilisation à l’autre la forme de la balle change, et aussi sa signification. Les hommes ne jouent pas à la balle pour les mêmes raisons, ou de la même manière.<o:p></o:p>

    Mais ils y jouent partout avec la même ferveur.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La Grande-Bretagne n’a peut être pas été le lieu de naissance du football mais, elle a été à coup sur, son berceau et sa maison.<o:p></o:p>

    Le premier document sérieux n’apparaît qu’en 1174, dans la bibliographie, en latin, de St Thomas Becket archevêque de Canterbury. Il y est dit : « Après le dîner tous les jeunes de la cité se retrouvent sur le terrain plat, juste en dehors de la ville, pour le fameux jeu de balle. Les étudiants de toutes les différentes branches d’études ont leur propre balle et ceux qui appartiennent aux différentes corporations de la cité ont la leur aussi. Les hommes âgés, les parents et les notables viennent à cheval pour voir les luttes de leurs  garçons, et à leur façons participent au sport des jeunes hommes ; et ces anciens semblent avoir réveillé en eux une excitation naturelle, en voyant tant de vigoureux exercices et participent aux joies de ces jeunes qui s’ébattent en liberté. »

     <o:p></o:p>

    On sait qu’à la moitié du 19ème siècle et depuis plusieurs centaines d’années, on jouait à la balle dans toute l’Angleterre, mais aussi à l’est de l’Ecosse.<o:p></o:p>

    Deux régions en particulier peuvent être considéré comme les berceaux du football le plus antique : « L’East Anglia » et «le Scottisch Border ».

    Mais l’on dit que l’ancêtre du Football né en Angleterre, serait la bonne vieille soule française. Au moment où elle est le jeu préféré des Français et des Normands du Moyen Age, le football des Anglais connaît la même vogue. Ce sont 2 jeux similaires, mobilisant un grand nombre de joueurs, et obéissant au même principe : Porter la balle en un but précis. On s’y fend allégrement la tête à coups de chausse et de poing et, il n’est pas rare que l’un ou l’autre des joueurs se retrouve étranglé ou estropié pour la vie.<o:p></o:p>

    La soule aurait donc commencé en France, avant de séduire l’Angleterre ! ! <o:p></o:p>

    Le terme « Football » ne fait son apparition qu’en 1486 et les expressions « Ball play » (jeu de balle) ou « Playing at ball » Jouer au ballon) lui sont préférées.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Cependant diverses ordonnance royales considèrent ce jeu comme nuisance publique et même danger pour la nation, parce qu’il détourne les jeunes gens de la vocation...d’archer.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le jeu de balle sera même interdit sous peine d’emprisonnement.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Malgré toutes les ordonnances et interdictions, du roi, de l’église et des autorités morales, le Football reste très vivace en Angleterre au 18ème et 19ème siècle. Il finira même par obtenir droit de cité, et ne sera plus interdit, ni objet d’attaques à la condition de ne pas être pratiqué en travers des rues.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il va entrer dans l’ère moderne grâce aux écoles. Après avoir été installé à Eaton, Harrow et Rugby ou en 1863, William Web Ellis crée la scission Football-Rugby, en prenant la balle sous le bras et en fonçant vers le but opposé. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1848 l’université de Cambridge édicte ses règles, encore commune au Football et au Rugby. Elles prévoient la dimension du terrain, la largeur des buts, le coup franc et la charge.

     <o:p></o:p>

    La Football Association  (FA) :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le 26 octobre 1863 la Football Association est fondée. Elle s’inspirera des règles de Cambridge pour adopter les lois du « jeu le plus simple ».<o:p></o:p>

    A l’initiative des anciens universitaires, des clubs vont se créer à Londres et aux quatre coins de l’Angleterre.

    En 1870 la charge est interdite et, le gardien se voit reconnaître le droit de se servir des mains.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La CUP<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1871 la « CUP Compétition » est créee et tous les clubs sont invités à y. Deux clubs Londoniens s’affrontent en finale : Les « Royals Engineers » s’inclinent 1-0 devant les Wanderers. Ces derniers ont bénéficié en ½ finale, du  forfait des écossais du Queen’s Park qui, après un premier match nul préfèrent laisser leur place en finale pour économiser les frais du déplacement nécessaire pour un 2ème match.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Matches Internationaux :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les premiers matches internationaux « de démonstration » se disputent entre l’Angleterre et l’Ecosse le 18 novembre 1871 et le 24 février 1872. Les premiers gagnent 2 fois 2-1, mais les 5 matches suivant se solderont pas 1 match nul et 4 victoires de l’Ecosse. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Professionnalisme et League anglaise:<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le succès du Football est tel en Angleterre que le professionnalisme s’y installe cinquante ans avant tous les autres pays d’Europe. Preston est le premier à franchir le pas. Cela lui permettra de gagner le  football League (championnat) crée en 1888.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1892 devant le succès rencontré, une deuxième division sera créée avec monté et  descente.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    International Board :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’international Board crée en 1892, est  chargé d’unifier les règles entre les très grandes associations britanniques.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le football anglais, dominera le monde (mais en se gardant de participer aux deux premières coupe du monde) et il faudra attendre 1953 pour voir la grande équipe de Hongrie lui infliger une (cinglante) première défaite à domicile. Cela se passe presque un siècle après la naissance officielle du Football.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le Football en France :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il débarque au Havre, port français situé face aux îles Britanniques. Le Havre-de-Grâce, nom que portait la ville à l’époque de sa fondation en 1520  sera en effet le berceau du football français.<o:p></o:p>

    Beaucoup d’anglais y sont installés, marins, employés de bureau et commerçants, tous ont pratiqué le football sur leur îles lorsqu’il étaient écoliers ou étudiants.

    C’est le plus naturellement du monde, qu’ils vont transporter leur passion. Ils pratiquent à l’époque un jeu appelé « combination » qui tient à la fois du Football et du Rugby.

    1872 est une année historique qui verra la naissance du premier club français : <o:p></o:p>

    Le Havre Football Club ce fut son premier nom.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le premier grand club parisien fondé en 1879 s’appelait déjà…le Paris Football Club.<o:p></o:p>

    C’est à Paris que naissent la plupart des premiers clubs, très souvent grâce a des anglais qui y vivent. Le standard Athletic club, les White Rovers, seront les plus brillants d’avant la guerre de 14.

     Pour concurrencer tous ces clubs « anglais » une bande de jeunes parisiens fondent un club, composés de français, qui s’appellera….. le Club Français.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le samedi de Pâques 1893, le club londonien de Marylebone FC est invité à Paris pour disputer un match contre une sélection des clubs parisien (3-0). Le lendemain, le dimanche, un nouveau match est organisé contre les White Rovers (4-1). C’est sans doute ce jour là que s’est disputé le premier match international inter club. <o:p></o:p>

    Enfin le lundi les londoniens écrase le standard 7-0, ce qui met en évidence la nécessité de créer une compétition nationale pour espérer atteindre un jour le niveau de jeu des Britanniques.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     Le premier championnat de France. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1893 démarre un championnat qui ressemble davantage à une coupe, car à élimination directe. Six clubs sont engagés : <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    v    les White Rovers<o:p></o:p>

    v    le Standard<o:p></o:p>

    v    le Club Français<o:p></o:p>

    v    Le Cercle Athletic de Neuilly<o:p></o:p>

    v    Le Cercle Pédestre d’Asnières<o:p></o:p>

    v    L’international Athletic club.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les deux clubs « anglais » les White Rovers et le Standard se qualifient pour la finale.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Match acharné 2-2. Nouveau match et le Standard crée la surprise en l’emportant 2-0 et en devenant ainsi le premier champion de France !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    A cette époque il fallait transporter avant chaque match les poteaux de football, qui se trouvaient quelques fois dans l’atelier du menuisier, situé à …deux kilomètres !<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1894, de nouveaux clubs sont fondées dans le Nord de la France : Roubaix, Valenciennes, Cambrai, Avesnes, Dunkerque…..<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il est décidé que l’arbitrage sera confié à des joueurs encore en activité et nouvelle loi du jeu importante : les deux capitaines pourront convenir que l’arbitre pourra siffler toutes les fautes sans qu’il soit nécessaire de les réclamer. ! (Le capitaine qui avait vu une faute de l’équipe adverse interpellait l’arbitre en lui disant « Que se passe-t-il ? ».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1895 autre évènement, le premier match international payant est organisé et 1500 spectateurs s’entassent dans les tribunes du stade de Levallois Perret pour voir une sélection de Paris s’incliner devant l’équipe anglaise de Folkestone (0-3)<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1897, il y a tant à Paris qu’en province 30 clubs qui pratiquent le football association.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1899 pour la première fois un club de province, le vieux Havre AC remporte le championnat de France. Les Rovers ont disparus l’année précédente.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Dans le midi aussi des associations apparaissent des 1896, l’Olympique de Cette sera l’un des premiers clubs fondés<o:p></o:p>

    Le championnat est organisé par l’USFSA, les champions de France successifs seront :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    v     1900 : Le Havre HC<o:p></o:p>

    v     1901 : Le Standard AC<o:p></o:p>

    v     1902 : RC Roubaix <o:p></o:p>

    v     1903 : RC Roubaix<o:p></o:p>

    v     1904 : RC Roubaix<o:p></o:p>

    v     1905 : Gallia Club de Paris <o:p></o:p>

    v     1906 : RC Roubaix<o:p></o:p>

    v     1907 : RC de France<o:p></o:p>

    v     1908 : RC Roubaix<o:p></o:p>

    v     1909 : Stade Helvétique de Marseille.<o:p></o:p>

    v     1910 : US Tourcoing<o:p></o:p>

    v     1911 : SH Marseille<o:p></o:p>

    v     1912 : Stade Raphaélois<o:p></o:p>

    v     1913 : SH Marseille<o:p></o:p>

    v     1914 : Olympique Lillois.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Mais depuis 1905, une autre fédération (Fédération de Gymnastique sportive des patronages) a décidé de créer elle aussi un championnat calqué sur le précédent. Le palmarès de cette épreuve des « patros » ne porte que sur 9 années :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    v     1905 : Etoiles des deux lacs<o:p></o:p>

    v     1906 : Etoiles des deux lacs<o:p></o:p>

    v     1907 : Etoiles des deux lacs<o:p></o:p>

    v     1908 : Patronage Olier<o:p></o:p>

    v     1909 : Bon Gars de Bordeaux<o:p></o:p>

    v     1910 : Patronage Olier<o:p></o:p>

    v     1911 : Etoiles des deux lacs  <o:p></o:p>

    v     1912 : Etoiles des deux lacs<o:p></o:p>

    v     1913 : Etoiles des deux lacs<o:p></o:p>

    v     1914 : Patronage Olier<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    En 1906 la Fédération Cycliste et Athlétique France créé aussi son championnat pour ses footballeurs.  Palmarès :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    v     1906 : Société Municipale de Puteaux<o:p></o:p>

    v     1907 : Société Municipale de Puteaux<o:p></o:p>

    v     1908 : Société Municipale de Puteaux<o:p></o:p>

    v     1909 : JA de ST Ouen<o:p></o:p>

    v     1910 : CA Vitry<o:p></o:p>

    v     1911 : CA Vitry<o:p></o:p>

    v     1912 : La Vie au Grand Air du Médoc (Bordeaux)<o:p></o:p>

    v     1913 : La Vie u Grand Air du Médoc (Bordeaux)<o:p></o:p>

    v     1914 : La Vie au Grand Air du Médoc (Bordeaux)<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Enfin en 1911 la nouvelle Ligue Nationale de Football, créée par des dissidents de L’USFSA, désireux de renouer avec les formations étrangères, représente la première fédération strictement Football. Palmarès :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    v     1911 : CA Paris<o:p></o:p>

    v     1912 : Red Star<o:p></o:p>

    v     1913 : CA Paris<o:p></o:p>

    v     1914 : FC Levallois <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ainsi, chaque année la France compte 3 ou 4 clubs champion, ce qui bien entendu, jette le trouble dans les esprits et disperse les forces.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pour provoquer un rapprochement et un début d’unité, le Dr Paul Michaux, qui avait déjà créé la fédération des patronages, met sur pied, en 1906, une épreuve nationale et interfédérale qui met en compétition les vainqueurs de ces différents championnats. <o:p></o:p>

    Le baron Pierre de Coubertin offre un bouclier appelé « Trophée de France » que remporteront successivement :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    v     1907 : Etoile des deux Lacs<o:p></o:p>

    v     1908 : Patronage Olier<o:p></o:p>

    v     1909 : JA St Ouen<o:p></o:p>

    v     1910 : Patronage Olier<o:p></o:p>

    v     1911 : CA Paris<o:p></o:p>

    v     1912 : Etoile des deux Lacs<o:p></o:p>

    v     1913 : CA Paris<o:p></o:p>

    v     1914 : Olympique Lillois<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce sont les véritables champions de France « toutes catégories ». Ce trophée de France avait été créé par le CFI (Comité français Interfédéral) ébauche d’unification.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Naissance de la Fédération Française de Football :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le 6 janvier 1919 les membres du bureau du CFI (entre autres Jules Rimet, Henri Delaunay, Henri Jevain), provoquent une réunion extraordinaire en vue de la transformation des statuts du CFI en ceux d’une fédération de sociétés.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le 7 avril 1919, enfin le conseil national du CFI, composé des délégués des 4 fédérations adopta dans une séance extraordinaire et à l’unanimité, les statuts de la FEDERATION FRANCAISE DE FOOTBALL ASSOCIATION qui régit encore aujourd’hui notre football. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Toutefois la personnalité légale de la FFFA remonte au 22 octobre 1908, date de la déclaration du CFI à la préfecture.

                            <o:p></o:p>

    La FFFA fut agrée par le Ministre de la guerre le 23 décembre 1919. Elle fut reconnue d’utilité publique le 4 décembre 1922. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Auparavant en 1919-1920, pour sa première année, la FFFA affilia un millier de sociétés.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’équipe de France :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    1904 : C’est l’année du premier match de l’équipe de France. Match nul à Bruxelles  face à la Belgique devant 2000 spectateurs.<o:p></o:p>

    2 joueurs français jouent sous des faux noms pour ne pas être repérés par leurs employeurs.<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    La première équipe de France était composée des joueurs suivants : <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    ·        Guichard<o:p></o:p>

    ·        Canelle<o:p></o:p>

    ·        Verlet<o:p></o:p>

    ·        Bilot G.<o:p></o:p>

    ·        Davy<o:p></o:p>

    ·        Bilot Ch.<o:p></o:p>

    ·        Mesnier<o:p></o:p>

    ·        Royet<o:p></o:p>

    ·        Garnier<o:p></o:p>

    ·        Cypres<o:p></o:p>

    ·        Filez<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     1905: Le 12 février la France remporte son premier match face à la Suisse au Parc de Princes devant 5000 spectateurs. <o:p></o:p>

    L’équipe de France joue en maillot blanc orné des anneaux de l’USFSA.<o:p></o:p>

    Un match de rugby s’est disputé en ouverture.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    1906 : Le 1er novembre l’équipe d’Angleterre amateur débarque à Paris. C’est la première fois qu’elle va rencontrer une équipe continentale.<o:p></o:p>

    Le gardien de l’équipe de France se nomme Zacharie Bâton. Il se rappellera longtemps de ce match : 15-0.<o:p></o:p>

    L’unité est loin de régner au sein de l’équipe nationale. Les joueurs parisiens ignorent les joueurs provinciaux, et ceux de Roubaix ne jouent qu’entre eux.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    1908 : Les spectateurs anglais vont découvrir pour la première fois l’équipe de France : 12-0 dont 7 buts de l’avant centre Jordan.<o:p></o:p>

    Il y avait 30 000 spectateurs, et l’envoyé spécial de l’Auto est Roberts Desmarets qui deviendra le père de Sophie Desmarets.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    LA FIFA<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Un journaliste français Robert Guérin, propose aux anglais de prendre la tête d’un mouvement international d’unification.<o:p></o:p>

    Le 8 mai 1902 il se rend même à Londres pour son projet précis. Les anglais ne donnent pas suite.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Guérin persévère et le 21 mai 1904, il invite à Paris, 8 associations nationales. La Fédération Internationale de Football Association (FIFA), née au 229 de la rue St Honoré au siège de l’USFSA. Les premiers membres sont :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ø     L’Allemagne<o:p></o:p>

    Ø     La Hollande<o:p></o:p>

    Ø     La Suède<o:p></o:p>

    Ø     Le Danemark<o:p></o:p>

    Ø     La Belgique<o:p></o:p>

    Ø     La Suisse<o:p></o:p>

    Ø     L’Espagne<o:p></o:p>

    Ø     La France<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Robert Guérin est le premier président. L’idée d’organiser une coupe du monde est évoquée.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Un an plus tard les anglais inquiet décident sans grande conviction d’adhérer. Robert Guérin heureux d’avoir réussi l’union se retire de la présidence.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’organisation de la Coupe du monde est à nouveau évoquée, et un projet très futuriste est présenté par un dirigeant hollandais M.Hirschmann. Malheureusement aucun pays ne fera acte de candidature.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Finalement ce sont les Jeux Olympiques de Londres en 1908 qui seront l’occasion du premier grand tournoi mondial de football.<o:p></o:p>

    8 équipes participent et la France a décidé d’en envoyer 2, A et B. Cela lui vaudra de ramasser deux casquettes au lieu d’une devant le Danemark. L’équipe B écrasée 9-0 fera mieux que l’équipe A pulvérisé 17-1.<o:p></o:p>

    Les Danois seront battus en finale par les anglais 2-0.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    4 ans plus tard, en 1912, les anglais remporteront à nouveau le tournoi olympique de Stockholm toujours devant les Danois. Ce sera le dernier titre remporté par les anglais jusqu’à la coupe du monde 1966.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Un joueur a pris une part prépondérante dans ces 2 victoires : Woodward considéré comme le plus grand joueur de l’avant guerre. Il n’abandonnera jamais son métier d’architecte pour devenir professionnel, ce qui ne l’empêcha pas de faire une belle carrière à Chelsea et Tottenham, deux grands clubs pro de l’époque.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La guerre éclate alors que l’équipe de France est en tournée en Hongrie d’où elle rentre précipitamment. Le football va être en sommeil pendant 4 ans.

    <o:p></o:p> 

    La Coupe de France :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Un homme marquera de sa personnalité le football français de l’époque Henri Delaunay.<o:p></o:p>

    Né en 1883, il fut d’abord joueur à L’étoile des deux lacs, ensuite arbitre puis dirigeant dans ce club et dans différents organismes fédéraux. Mais Henri Delaunay est avant tout le père de la Coupe de France.<o:p></o:p>

    Grâce à lui le 28 décembre 1916, le CFI adopte le principe d’une compétition nationale réservée à tous les clubs. La Cup anglaise est prise pour modèle.<o:p></o:p>

    La proposition est définitivement adoptée le 15 janvier 1917. La compétition portera le nom de Coupe Charles Simon grand dirigeant tué pendant la guerre, avant de s’appeler plus tard Coupe de France.<o:p></o:p>

    Bien que cela ne soit pas du tout dans les usages de l’époque, Henri Delaunay trouve un sponsor pour financer l’organisation. Il s’agit de la société Hachette.<o:p></o:p>

    La première édition se déroule en 1917-1918. <o:p></o:p>

    48 clubs ont accepté de participer. Les voici :

     <o:p></o:p>

    ·        Margarita Club du Vésinet ( aris)<o:p></o:p>

    ·        CASG (Paris)<o:p></o:p>

    ·        ASF<o:p></o:p>

    ·        CA Vitry (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Etoiles des deux lacs (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Club Français (Paris)<o:p></o:p>

    ·        US Suisse          (Paris) <o:p></o:p>

    ·        USA Clichy      (Paris)<o:p></o:p>

    ·        CA Paris           (Paris)<o:p></o:p>

    ·        A. de Gentilly  (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Raincy Sports  (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Gallia club<o:p></o:p>

    ·        Paris Star          (Paris)<o:p></o:p>

    ·        CA 14ème          (Paris)                <o:p></o:p>

    ·        Standard AC (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Légion St Michel  (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Racing club de France.  (Paris)<o:p></o:p>

    ·        US Voltaire  (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Stade Français. (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Patronage Olier (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Olympique de Pantin (Paris)<o:p></o:p>

    ·        CS des Terreaux (Lyon)<o:p></o:p>

    ·        British aviation FC (Paris)<o:p></o:p>

    ·        London Countrry (Paris)<o:p></o:p>

    ·        Championnet Sports<o:p></o:p>

    ·        CA Boulonnais<o:p></o:p>

    ·        Jeunes de Chaumont<o:p></o:p>

    ·        Le Havre AC<o:p></o:p>

    ·        AS Brest<o:p></o:p>

    ·        AS Lyonnaise<o:p></o:p>

    ·        Stade Rennais UC<o:p></o:p>

    ·         AVS Auxerre  (1)<o:p></o:p>

    ·        Tour d’Auvergne de Rennes<o:p></o:p>

    ·         AJ Auxerre (2)<o:p></o:p>

    ·        VGA Médoc de Bordeaux<o:p></o:p>

    ·        US Le Mans<o:p></o:p>

    ·        AS Dijon<o:p></o:p>

    ·        FC Lyon<o:p></o:p>

    ·        Entente Rennaise<o:p></o:p>

    ·        Olympique de St Chamond<o:p></o:p>

    ·        SS Jean Macé de Troyes<o:p></o:p>

    ·        ES Mont de Marsan<o:p></o:p>

    ·        Lyon OU<o:p></o:p>

    ·        US Cognac<o:p></o:p>

    ·        Stade Rennais<o:p></o:p>

    ·        Olympique de Marseille<o:p></o:p>

    ·        Cadets de Bretagne<o:p></o:p>

    ·        Toulouse<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La coupe a été ciselée par un orfèvre parisien M. Chobillon. Elle est en argent et pèse 3,150 Kgs.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les deux équipes finalistes sont le FC Lyon fondé en 1893 (Maillots à damiers rouge et blanc). Ce club est la plus ancienne société sportive de la partie sud-est de la France.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’olympique de Pantin (Maillots blanc) est l’autre finaliste. Il possède la particularité d’aligner plusieurs joueurs d’origine ou de nationalité belge.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La finale a lieu le dimanche 5 mai 1918, en pleine bataille de Paris, au stade le la Légion St Michel, rue Olivier de Serres<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pantin mène rapidement 2-0 et le portier lyonnais Weber arrête un penalty. Malgré la domination lyonnaise en 2ème mi-temps c’est Pantin qui ajoutera un 3ème but.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    C’est le Dr Paul Michaux qui remettra la Coupe au capitaine de Pantin.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le lendemain dans l’auto, pas un mot sur ce match pourtant historique. Par contre on peut y lire le classement des pilotes de chasse en fonction du nombre de victoires remportée devant l’ennemi.<o:p></o:p>

     Le 12 novembre de la même année, c’est l’explosion dans l’auto, l’armistice vient d’être signée, la guerre est finie et sur les terrains de football, le ballon ne tardera guerre à rouler vers des destins fabuleux.

    <o:p></o:p> 

    A la poursuite des anglais 1918-1933<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pour l’équipe de France la reprise s’effectue en Belgique, le 9 mars 1919. 25000 Belges entonnent en chœur la Marseillaise et la brabançonne. Ils assistent à un très beau match, Gabriel Hanot et ces coéquipiers arrachent le nul 2-2, c’est une belle performance.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La deuxième finale de la Coupe de France opposera cette fois deux clubs parisiens. L’olympique (devenu Paris), à  nouveau finaliste et la CASG. Il s’agit d’un très grand club omnisport ou l‘on pratique également le rugby et l’athlétisme. Il possède dans ces rangs plusieurs très bons joueurs dont Jean Boyer qui passera ensuite à l’Olympique de Marseille avec qui il gagnera trois autres Coupe de France.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Jean Boyer gagnera donc à 18 ans cette finale après avoir frôlée la défaite, pendant les prolongations (à l’époque ½ heure chacune).<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    C’est en cette même année 1919 que voit le jour la FFFA.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La progression est spectaculaire, 1000 nouveaux clubs seront affiliés en cette première année.<o:p></o:p>

    Le journal l’Auto l’ancêtre de l’équipe, qui est déjà la bible du sport, s’intéresse enfin au football. Le 6 janvier 1920 une édition spéciale lui est consacré. Elle définit le rôle de chacun de la façon suivante :<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    « Chaque ligne a un travail défini : Le gardien et les arrières sont chargés de défendre leur but ; Les 5 avants forment l’attaque, et c’est à eux qu’il appartient d’envoyer le ballon dans le but opposé ; quand aux demis, ils constituent une ligne intermédiaire qui contribue, selon les circonstances à la défense de son but ou à l’attaque du but adverse. »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Le 19 janvier l’équipe de France doit rencontrer l’Italie à Milan, où elle est attendue de pied ferme. Quelques jours avant elle perd son gardien de but, très grande vedette, Pierre Chayrigues. Son remplacent s’appelle Cothenet, c’est un géant placide mais énergique. Des grèves et des complications ferroviaires retardèrent l’équipe de France qui n’arriva au stade qu’une heure trente avant le coup d’envoi, après 40 heures de voyage.<o:p></o:p>

    Malgré cela les français démarre la rencontre en trombe marque 2 buts, les italiens réagissent et la mi-temps est atteinte sur le score de 4-3 pour l’Italie ? Malheureusement en 2ème mi-temps ce qui devait arriver arriva et le pauvre Cothenet encaisse 5 nouveaux buts !<o:p></o:p>

    Les français reprendront in extremis  le dernier train pour Paris juste avant une grève de deux semaines des cheminots italiens. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La France se rachètera quelques semaines plus tard en battant la Belgique 2-1 au Parc des Princes ou se sont entassées 20 000 personnes, un record en France.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Troisième finale de la Coupe de France, Le Havre handicapé par des absences est battu 2-1 par le CAP dont le capitaine Henri Bard a exigé le silence du public pendant qu’il tirait un penalty. La coupe reste à Paris.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    1920 c’est l’année de JO organisé en Belgique à Anvers. Enorme surprise les amateurs anglais sont éliminés par les norvégiens.<o:p></o:p>

    Les français battent l’Italie, il faudra attendre 66 ans avant que cela ne se reproduise.<o:p></o:p>

    Ce sont les tchèques qui nous élimine en ½ finales. L’arbitre de touche de la même nationalité, sera renvoyé au vestiaire pendant le match, par l’arbitre du centre, pour partialité évidente.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    La finale se déroule devant une foule record, dont des milliers de resquilleurs, et sous la protection de l’armée venue en renfort. Les belges dominent le tchèques. Peu avant la mi-temps ceux-ci provoquent une bagarre générale et la gendarmerie intervient. Mécontents ils quittent le terrain, l’arbitre arrête le match et la Belgique est déclarée vainqueur.     A suivre …Sera complété progressivement. L’aide tous sera bienvenue !<o:p></o:p>

    Extraits de nombreux articles consultés. Vous trouverez de nombreux sites évoquant l’Histoire complète du Football.<o:p></o:p>

     


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